Lectures d’images fantastiques
La Ballade
de Léonore ou Les morts vont vite
Vernet, 1839
- Faire la carte d’identité du tableau.
Le tableau La Ballade
de Léonore a été peint par Horace Vernet en 1839, est conservé au Musée des
Beaux-arts de Nantes, en France. C’est une huile sur toile qui mesure 61x55cm.
- Quel moment a représenté le peintre ? Quelle est l’attitude de la jeune fille ?
Le peintre a représenté un moment
surnaturel où une jeune fille et un chevalier en armure, dont le visage est un crâne
lumineux, sont à cheval essayant de fuir les morts qui les poursuivent. Un
filet de lumière sort de chaque naseau du cheval et il semble y avoir du feu
sous ses sabots. Ce cheval est noir. La scène se déroule la nuit. La jeune
fille est horrifiée par la situation.
- Où se déroule la scène et pourquoi ?
La scène se déroule dans un cimetière
parce qu’ils sont poursuivis par des morts et les mort sont enterrés dans des
cimetières. Nous pouvons voir au premier plan, la tombe en pierre d’un roi.
- Etudiez le jeu des couleurs. Quelle tonalité contribuent-elles à créer ?
Au premier plan les couleurs sont
majoritairement noires et blanches. Au second plan, les couleurs sont sombres
ce qui permet de ne pas bien distinguer les morts. Elles contribuent à
représenter la mort dans une atmosphère fantastique.
- Quel détail attire le regard du spectateur ? Quels moyens a utilisé le peintre pour cela ?
Ce détail est le crâne lumineux du
chevalier. Le fait qu’il soit lumineux et
qu’il dirige son regard vers nous, attire notre regard.
- Quel angle de vue a choisi le peintre ? Pourquoi ?
L’artiste a choisi un angle de vue en
diagonale pour que nous puissions partiellement voir les morts qui les
poursuivent.
- Quel effet Vernet cherche-t-il à produire sur le spectateur ?
Vernet cherche à mettre en place une
atmosphère fantastique pour que le cadre soit propice à ce que nous ayons peur.
- Avec quel extrait littéraire, mettriez-vous en parallèle ce tableau ? Pourquoi ?
Vernet, pour réaliser son tableau, s’est
inspiré d’un poème du même nom, de l’allemand Gottfried
Bürger (1747-1794), datant de 1774. Il voulait en faire la
représentation. En voici un extrait : « La
jeune fille se chausse, s’élance, saute en croupe sur le cheval ; et puis
en avant ; hop ! hop !
hop ! Ainsi retentit le galop…. Cheval et cavalier respiraient à
peine ; et, sous leurs pas, les
cailloux étincelaient. »